Chine, US : je te tiens, tu me tiens, par la barbichette…

Tout d’abord, une précision: le dollar a une place particulière, celle de monnaie number one pour les échanges internationaux: aujourd’hui encore, plus de 60% des échanges dans le monde se font en dollars.

Depuis plusieurs années, on nous rabat les oreilles avec la Chine, nouvelle grande puissance économique mondiale, rivale des USA et cetera.

En réalité, les USA et la Chine , s’ils se tirent bien évidemment dans les pattes a la moindre occases, sont pourtant étroitement liés.

En effet, la Chine exporte énormément, en particulier aux états unis, et pour continuer a le faire au plus bat cout possible, pousse au maximum a une surévaluation du dollar.

Pour résumer, plus la monnaie d’un pays est haute, plus on peut acheter de choses grâce a cette monnaie, mais plus aussi ce que les capitalistes de ces pays (ou la monnaie est forte) veulent vendre sera cher pour les autres. Cela favorise les importations. Par exemple, avec 5 euros, on peut acheter un jean au Bangladesh. Mais si on fait un jean en France, on risque pas de le vendre au Bangladesh…

Donc, pour maintenir le dollar a flot, la Chine en stocke des quantités énorme: elle détient pour plus de deux mille milliards de dollars de billets verts.

Les USA ont beau jeu, dans ces conditions, de crier a la concurrence déloyale, normal , disent ils, que la Chine se gave, puisqu’elle pousse artificiellement le cours du dollar… Mais c’est sur ce deal qu’a tenu l’économie mondiale ces dernières décennies: la Chine produit a bas coup ce que les Ricains achètent grâce a leur dollars fort, alors que les salaires des prolos baissent et qu’ils s’endettent… Tant qu’ils peuvent (pouvaient !) rembourser, hein, pourquoi s’inquiéter…

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