Pour fonctionner, l’État Américain a un budget. Il est divisé en dépense et recettes, jusque là rien de compliqué. Quand il y a moins de recettes que de dépenses, il est en déficit.
Pour pouvoir continuer a fonctionner, a payer les flics, les retraites de fonctionnaires, etc , il est alors contraint de s’endetter.
C’est a dire qu’il emprunte de l’argent, avec promesse de le rendre, a échéance. Il y a plusieurs type d’emprunts. A court, moyen ou long terme. Il fournit en échange des bons du trésor, c’est a dire des reconnaissances de dettes.
Bien sur, les préteurs ne fournissent pas du pognon par bonté d’âme, mais parce qu’ils y trouvent leur compte: ils perçoivent des intérêts. Ces intérêts sont plus ou moins élevés en fonction de plusieurs facteurs:
1) Le temps de l’emprunt
2) L’évaluation du risque de défaut de paiement.
Bien entendu, les deux sont liés: plus tu prête a long terme, plus le risque est important. Le long terme, en général, pour ce genre de truc, c’est 10 ans.
Pour un État comme les USA, le risque qu’il n’honore pas ses dettes est traditionnellement conçu comme très faible. Les agences de notation, dont le boulot est d’évaluer ce genre de risque, lui mettent la note maximale, le fameux AAA. En conséquence, prêter a l’oncle Sam est sensé etre un placement sur. On dit dans ce cas là qu’il s’agit d’une valeur refuge. Il est de ce fait peu rémunérateur par rapport a d’autre (3% d’intérêts pour un prêt sur 10 piges, par exemple, la ou la Grèce ou le Portugal doivent fournir beaucoup plus d’intérêts.
Voilà pourquoi l’État américain a pu s’endetter a foison: il n’avait aucun mal a trouver des gens pour lui prêter, et a peu de frais.
Aujourd’hui, la dette étasunienne,
c’est 14 300 milliards de dollars. Pour continuer a fonctionner, le trésor américain doit emprunter avant début Aout, 700 milliards de plus.
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