Alors que les États-unis doivent emprunter 660 milliards d’ici peu, afin de… Rembourser leurs dettes précédentes, une des principale agence qui évalue les “risques” qu’il y a à prêter à un État, vient de dire: les États-Unis sont plus risqués.
(Pour mieux comprendre le mécanisme de l’endettement étatique, un résumé ici.)
Après Dagong, l’agence de notation chinoise, c’est au tour d’une des trois agences de notation américaines, Standard & Poor’s d’annoncer vendredi (et pour la première fois de son histoire, la baisse de la note souveraine des États-Unis qui passe de AAA à AA+.
Conséquence: les États-Unis devront payer plus d’intérêts pour pouvoir emprunter . Mais aussi les entreprises, et les prolos… Le tout alors que de très importantes coupes budgétaires, en particulier dans les programmes sociaux, sont prévues. Bref, une ambiance de récession, d’augmentation du chômage… Que du bonheur.
Et demain, à l’ouverture des bourses, nous verrons surement tout ce beau monde s’affoler: déjà les premières bourses ouvertes aujourd’hui sont en très forte baisse.
Le tout, alors que la crise de la dette en Europe franchit un nouveau palier, et que la Banque Centrale Européenne (BCE) va surement annoncer dans les prochaines heures qu’elle rachète une part de la dette italienne… Comme le quantitative easing américain, en Europe aussi on fait tourner la planche a billet…
La prochaine étape ici comme aux USA,est claire: crise de la monnaie, et dans un premier temps, forte inflation… On va morfler.
Comme l’écrivait récemment Paul Mattick Jr:
“Alors qu’à l’heure actuelle ils attendent encore le retour promis de la prospérité, à un moment donné les millions de nouveaux sans abris, comme beaucoup de leurs prédécesseurs dans les années 1930, risquent de s’intéresser aux logements vides récemment saisis, aux biens de consommation invendable et aux stocks de nourriture accumulés par l’État, et d’y trouver tout ce dont ils ont besoin pour survivre. En outre, le fait de s’emparer et d’utiliser des logements, de la nourriture et d’autres objets, en enfreignant les règles d’un système économique fondé sur l’échange de biens contre de l’argent, implique en soi un mode d’existence sociale radicalement nouveau.” (le reste ici)
Ce qu’il ya de bien avec ces notations, c’est que personne ne peut remonter dans le classement en fait.
En gros, la frature entre les états riches et les plus pauvres se creuse tellement qu’il n’y aura plus de pays classe moyenne ( tous ces pays semi-riches européens vont devoir faire copain avec les pays “en voie de développement”)
Une société de classe à l’échele mondiale.
Mais alors si même le haut du panier se met à chutter comment on fait, est ce que dans quelques mois/années, ont ne remettra pas les conpteurs à zéro ou on assouplira les critères ?
Ou alors on éspère que ça pete comme en agleterre ces derniers jours…