Bientôt, la France aura un président pour cinq ans de plus, sauf accident, révolution ou autres réjouissances. Et on reparlera politique, c’est à dire gestion , en l’occurrence gestion de crise. Petite anticipation, en bref.
Le 6 mai 2012, en France comme en Grèce, c’est les élections. On peut d’ailleurs penser que les nouveaux chefs s’appelleront, après le pot de victoire. Que se diront-ils? Des félicitations, bien sûr, du genre chapeau, franchement, belle campagne, tu t’en est très bien sorti , on se voit au prochain sommet de sauvetage, gros bisous, etc.
Et puis chacun retournera a ses petites occupations, le front plissé par les soucis de tout un pays et de tout ses porte-monnaies. Énormes responsabilités qui pèsent sur les frêles épaules rembourrées sous le costard de ces géants fragiles qui nous gèrent.
Tentons une petite spéculation : cette année, il n’y aura pas d’état de grâce. Pas de “100 premiers jours”, cette formule qui faisait dire a Siné qu’on avait qu’a changer de président tout les 100 jours, vu que c’était a peu près le temps qu’il nous fallait pour ne plus les supporter…
Disons plutôt 10 jours. Pourquoi 10 jours? Tout simplement car c’est le temps avant la prochaine levée de fond de la France, le 16 mai, selon le calendrier de l’Agence France Trésor.
A cette date, il est possible que les ennuis commencent. En tout cas, ils ne sauront trop tarder: flambée des taux d’intérêts, pressions sur le pouvoir pour la mise en place de mesures d’austérité…
Comme dans la blague du type qui entre dans un bar, et qui dit au patron : un Whisky, avant que ça commence! Le patron le lui sert, un peu surpris. Il le bois cul sec, puis recommande un Whisky, avant que ça commence. Le patron le lui sert a nouveau, et lui, encore, recommande un Whisky,avant que ça commence… Le manège continue, et bientôt, le camarade client est fin bourré. Alors, le patron lui dit: euh, excusez moi, monsieur, mais il faudrait payer maintenant… Et là le pochtron de répondre: ça y est, ça commence!
Bref, bientôt l’austérité.